Dès les origines orientales de la vie régulière, on rencontre des communautés de femmes. Cependant, l’historiographie ne leur a pas accordé l’attention soutenue dont ont bénéficié les monastères d’hommes. Leur inscription sociale et ecclésiale, l’origine et le nombre des soeurs, leurs pratiques liturgiques et leurs formes de vie : tout cela n’est connu que de manière fragmentaire, surtout pour les périodes hautes. A fortiori est-on peu renseigné sur la structure et l’aménagement des espaces de vie et de célébration. C’est pourquoi la fouille du site viennois de Saint-André-le-Haut apparaît comme exceptionnellement riche en données nouvelles, tout autant qu’en questions ouvertes. Il a semblé que le moment était bien choisi pour faire, à partir de ce cas remarquable, un bilan d’étape de la recherche sur les moniales et religieuses du double point de vue de l’archéologie et de l’histoire. Une chronologie longue, des origines à la suppression révolutionnaire des voeux de religion, s’est imposée comme une nécessité méthodologique pour montrer les continuités et identifier les scansions d’une histoire étonnamment variée.
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jeudi 16, 11h30 : N. Nimmegeers (Umr 5648 - Ciham), Le monachisme féminin dans le monde rhodanien au haut Moyen Âge.
vendredi 17, 17h00 : A. Dubreucq (Univ. Lyon3, Ciham), La règle de saint Césaire pour les femmes et sa postérité dans le haut Moyen Âge
avec notamment les interventions de M. Nimmergers et M. Dubreucq
Vienne, Isère