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FULMEN

FULMEN

Censures spirituelles et gouvernement dans le temps long de la tradition chrétienne (IVe-XXIe s.)

 

Responsable

Julien THÉRY (Université Lyon 2)

 

Comité scientifique

Fabien ARCHAMBAULT (Unversité Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Cécile CABY (Paris Sorbonne Université),  Magali DELLA SUDA (CNRS), Vincenzo LAVENIA (Università di Bologna), Sylvain PARENT (École normale supérieure de Lyon).

 

Financement

CIHAM, École française de Rome, Università di Macerata (Dipartimento di Scienze politiche), Université de Reims (CERHIC), Université de Bourgogne (ARTEHIS)

 

Durée

2017-2022

 

Présentation

Les pratiques de censure ou sanction canonique (excommunication, interdit et suspense) dans les sociétés chrétiennes présentent depuis les origines, et plus encore depuis leur juridicisation au Moyen Âge central, de fortes continuités.

Le programme FULMEN s’est fixé pour objectif de les appréhender en privilégiant une démarche comparative dans la longue durée. Le cadre d’étude privilégié est celui de la Chrétienté catholique, sans négliger pour autant les mondes orthodoxes et protestants ni, par ailleurs, les possibles mises en parallèle avec les formes d’exclusion dans d’autres traditions religieuses, en particulier dans celles des mondes musulmans. Deux principaux angles d’approche orientent les perspectives  les rapports entre intériorité du sujet et gouvernement ; les rapports entre pouvoirs séculiers et institution ecclésiastique.

Comment la tradition de l’excommunication prend-elle forme dans le christianisme tardo-antique, entre influence de la culture rabbinique et normativité romaine ? Comment s’articulent ensuite anathèmes et ordre socio-politique au cours d’un haut Moyen Âge caractérisé par le peu d’autonomie de l’institution ecclésiale eu égard aux puissances laïques ? À un âge d’or du gouvernement par les sanctions canoniques, aux XIIe et XIIIe siècle, succède un très lent recul, qui va de pair avec celui de l’universalité de la juridiction ecclésiastique. Comment les usages et les effets socio-politiques de l’excommunication et de l’interdit persistent-ils et se reconfigurent-ils au fil du temps, selon les contextes politico-religieux ? Et qu’en reste-t-il dans un monde où le religieux a largement perdu sa place comme principe organisateur des sociétés ?