Cet axe vise à améliorer la diffusion des œuvres médiévales en éditant et traduisant des textes majeurs dont l’ampleur a généralement découragé les chercheurs. Éditions et traductions collectives constituent ainsi à la fois un travail scientifique et un mode de valorisation et de diffusion de la recherche. 5 grands projets sont en cours.
L’unique édition moderne de ce texte date des premières années du XXe siècle, et s’appuie sur un seul manuscrit. Il s’agit donc de donner une véritable édition critique de cette œuvre en s’appuyant sur l’ensemble de la tradition manuscrite (22 manuscrits). M. Possamaï fait partie d’une équipe d’une vingtaine de chercheurs, français, suisses, anglais, allemands et italiens. Les travaux avancent de manière significative, et un dossier de financement franco-allemand est sur les rails. Le travail d’édition s’accompagne de recherches iconographiques et lexicographiques.
Commencée en 2008 la traduction de l’intégralité de la Nuova cronicadu florentin Giovanni Villani doit se poursuivre durant tout le quadriennal à venir (2011-2014) et, si possible, être achevée en fin de contrat. Ce travail est mené par une équipe de huit chercheurs, Jean-Louis Gaulin, Armand Jamme, Véronique Rouchon et Jean-Michel Poisson (statutaires), Jérémie Rabiot (allocataire-moniteur à Lyon 2), Giovanni Stranieri (doctorant), Nathalie Bouloux et Didier Boisseuil (membres associés). Il s’accompagne d’un travail sur la genèse du texte, son interprétation historique et sa réception.
Renart le Contrefaitest un roman composé entre les années 1319-1322 de 32000 octosyllabes. Le manuscrit 1630 de Bibliothèque Nationale qui le contient n’a encore jamais été édité dans son intégralité. Ce travail sera l’œuvre d’une équipe composée de Aurélie Barre (Académie de Lyon), Roger Bellon (Grenoble 3), Marion Bonansea (Lyon 2), François Bérier (Grenoble 3), Marie-Pascale Halary (Lyon 2), Claude Lachet (Lyon 3), Marc Le Person (Lyon 3), Lydie Louison (Lyon 3), Marylène Possamaï (Lyon 2), et Corinne Pierreville (Lyon 3). Une traduction est également envisagée, par la même équipe de chercheurs à qui vient s’ajouter Anne Martineau (Saint Etienne).
Le séminaire de traduction des œuvres d’Agobard de Lyon continue ses travaux, entrepris lors du précédent quadriennal (un premier volume est sous presse, aux Sources Chrétiennes). Après les lettres et traités sur les superstitions et les juifs, objets du premier volume, l'équipe, composée d’historiens, de latinistes, de littéraires, et de théologiens travaille actuellement sur les traités juridiques et politiques.
La travail de réédition et de traduction porte sur un corpus de quelque 300 documents de la chancellerie des Almohades, une dynastie d’origine berbère dirigeant l’ensemble du Maghreb et le sud de la péninsule Ibérique du milieu du XIIe siècle au milieu du XIIIe. Ce corpus est l’équivalent, en beaucoup plus complet, de l’ensemble épistolaire d’al-Isfahânî en Orient ou d’al-Qâdî al-Fâdil, célèbres secrétaires de Saladin. Ce programme est financé par le 7e PCRD de l’European Research Council, Starting Grant n° 236631. Participants : Pascal Buresi (CNRS-UMR 5648), Hicham El Aallaoui (CNRS-UMR 8167), Mehdi Ghouirgate (CNRS-UMR 8167), Hassan Chahdi (CNRS-UMR 8167), Travis Bruce (CNRS-UMR 8167)