La deuxième partie de ce colloque cherche à explorer les manières dont les mondes imaginaires peuvent être « mis en vie » à travers des pratiques corporelles et ludiques. Plus spécifiquement, la question posée est celle de savoir comment l’imaginaire des mondes « secondaires » permet la création et l’incarnation de créatures fantastiques, mais aussi ce que révèlent ces activités ludiques de l’appropriation des mondes fictionnels. Pluridisciplinaire, il permet le dialogue de l’anthropologie et de l’histoire avec les études littéraires, notamment.
Les questionnements autour du silence ont connu un regain d’intérêt ces dernières années dans le cadre de l’essor de l’histoire des sensibilités, dans le sillage des travaux d’Alain Corbin. Les médiévistes se sont emparés de ces thématiques, en particulier à l’occasion du congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public (SHMESP) consacré à la voix, qui s’est tenu à Francfort en 2019. Vincent Debiais, la même année, s’est intéressé à la place du silence dans l’art médiéval, et notamment à ses implications théologiques. Tout récemment, Thomas Rodot s'est penché sur l’intégration des sourds dans la société médiévale. Nous nous attacherons dans ce second séminaire de l'année à l'étude pluridisciplinaire de ce thème.
L’opération réalisée en septembre 2018 sur le site médiéval du château des sires de Faucigny à Bonneville fait suite à la volonté du département de continuer la logique d’études castrales mise en place lors du projet européen, A.V.E.R – des montagnes de châteaux, initié en 2010. De même, elle s’inscrit dans un nouveau projet européen portant sur les châteaux et leurs terroirs, le PITER - Parcours historiques : de passages en châteaux (2018-2020), pour lequel le château de Bonneville est le site témoin en France. Ce projet mêle études historiques, archéologiques et un projet de réaménagement et de restauration du site castral. C’est donc dans un cadre assez large visant la connaissance d’un lieu et de ses environs que s’inscrit cette première campagne de sondage. De plus, le site fait également partie d’un corpus d’étude au sein d’une thèse de doctorat en cours. Localisé au fond de la moyenne vallée de l’Arve, à un peu moins d’une trentaine de kilomètres au sud-est de Genève, Bonneville se situe au cœur du Faucigny à environ 460 m d’altitude en rive droite du torrent de l’Arve. Modeste au Moyen Âge, la paroisse de Bonneville n’a eu de cesse de s’agrandir avec la fusion des territoires de Saint-Étienne et d’une partie de celui d’Ayse (1839), de Pontchy (1961) et de la Côte d’Hyot (1964) . Elle se trouve au croisement de plusieurs axes routiers historiques importants menant à Genève, Cluses, la Roche-sur-Foron, mais aussi en Italie. L’agglomération possède une topographie alliant zones inondables et molard rocheux. Le site domine les plaines avoisinantes et sert ici de point de contrôle sur l’espace environnant dont notamment un passage sur l’Arve. Le site fondateur de Bonneville serait Tucinges, localité ressortant vraisemblablement de la seigneurie de Faucigny, située en rive gauche de l’Arve, mais relevant de la paroisse genevoise de Saint-Pierre. Le nom de Bonneville découle, lui, de l’octroi de franchises municipales concédées en 1283. En 1262 Agnès de Faucigny déclare que son mari Pierre de Savoie a fait construire à ses propres frais le lieudit « Tucinge » dans la vallée de Faucigny. À la même date, la localité se voit dotée de franchises. Tucinges est désigné comme castrum en 1269 puis comme domum en 1270, si bien que si l’on suit Jean-Yves Mariotte, il est peu probable qu’un château maçonné ait existé dès cette période. Les fortifications évoquées en 1270 désigneraient selon ce même auteur à la fois le bourg et un éventuel édifice fortifié. Béatrix de Faucigny donne à son cousin Amédée comte de Savoie différents châteaux faucignerands, dont celui de Bonneville en mai 1293, ce qui constitue la première véritable mention du château de Bonneville. En 1308, le 8 septembre, l’église de Bonneville accueille le mariage entre le dauphin Hugues de Viennois et Marie de Savoie. Le site restera au cœur du conflit delphino-savoyard même si ce dernier n’atteindra jamais les portes de la ville. En 1355, suite au traité de Paris, le comte de Savoie entre à Bonneville pacifiquement, le 9 février puis, suite à la réaction des faucignerands rejetant le nouveau pouvoir savoyard, il revient les armes à la main en juillet de la même année. Après la fin de ce conflit, le site perdra en importance stratégique dans la mesure où il se situe au cœur des terres savoyardes. Il restera toutefois un pôle économique important. À partir du XVIe siècle, la forteresse est en partie transformée en prisons. Ces dernières resteront utilisées officiellement jusqu’au début du XXe siècle. Néanmoins, le site tombera peu à peu en ruine si bien qu’il sera fermé au public dans les années quatre-vingt. Le projet de restauration actuel vise une réouverture au public dans l’été 2019. Après différentes opérations d’archéologie du bâti et quelques petits sondages laissant présager d’un fort potentiel archéologique, une première opération de sondages a été réalisée dans la cour seigneuriale du site médiéval de Bonneville entre le 3 et le 29 septembre 2018. Elle a, entre autres, permis d’évaluer le potentiel stratigraphique du lieu ainsi que l’état de conservation des vestiges de la fortification. La fouille a consisté en la réalisation de deux sondages sur le secteur dit de la cour seigneuriale. Elle a alors livré de premières informations sur l’organisation de l’espace au centre du château en dévoilant différents espaces ainsi qu’une salle voûtée entièrement préservée. Si tous les niveaux archéologiques n’ont pu être atteints étant donné la nature même de notre opération, nous avons pu documenter la majorité d’entre eux ainsi que les différentes maçonneries apparentes nous donnant une première chronologie relative. Aussi, quatre bâtiments et un espace de circulation ont été mis au jour avec des vestiges observables sur une hauteur comprise entre 0.15 et 1.82 m pour les espaces extérieurs tandis que le niveau voûté est observable sur 5 m de haut environ. L’espace de circulation, relativement central, dessert a priori les différentes pièces selon un axe est-ouest. Les résultats de cette campagne ont montré le fort potentiel archéologique du château de Bonneville. Les vestiges sont nombreux et très bien conservés sur une hauteur considérable malgré l’absence de marqueurs de surface. L’extension des investigations au sein de la forteresse permettra à l’avenir d’obtenir une vision plus complète de ce site majeur et d’en proposer une reconstitution fidèle.
Studies bearing on the relationship between religion and violence in Islam are numerous. So are those on Ibn Khaldūn’s theory of the State, which bases the latter’s emergence on the ‘natural’ violence of peripheral tribes. This contribution aims to put the general theory that can be drawn from these studies into perspective by confronting it with some local examples: the Andalusian Taifas, the Almoravid emirate and the Almohad caliphate. These case studies highlight the diversity of forms taken by state violence and warfare in Islamic contexts. The integration of ´seculaŕ or profane patterns in the killing of enemies or in warfare, and the justification of violence sometimes by religion, sometimes by popular wisdom or common sense, contradict the fairly widespread essentialist discourses on the congenital relationship that Islam and violence maintained from the beginning. On the contrary, these processes highlight the complexity and diversity of the discursive justification of physical violence.
L’histoire des migrations du Nord vers le Sud est un classique. Ses grandes lignes ont été posées au XIXe siècle. Alors que les mondes nordiques et britanniques glorifiaient cette période d’expansionisme fondatrice de leurs identités, l’Europe du Sud et notamment la France, submergée par une vague anti-germanique, née après la perte de l’Alsace et de la Moselle en 1870, allaient chercher à minorer l’impact de ces migrations nordiques sur leurs histoires nationales. Cela fut notamment vrai pour les invasions vikings. Alors que le roman national britannique s’appropriait un sujet glorieux et fondateur de son histoire, le roman national français méprisait ces barbares païens et analphabètes. Il en est résulté une histoire déséquilibrée dans laquelle le Nord est surreprésenté et le sud quasiment négligé. L’objet de ce colloque est de revenir sur cette histoire du Nord venant à la rencontre de la Méditerranée et de réévaluer notamment au regard des dernières découvertes archéologiques l’influence de ces migrations dans l’histoire du sud.
La Scandinavie médiévale nous a légué un patrimoine historique et culturel remarquable. Cette période a notamment été marquée par le phénomène viking qui, entre la fin du VIIIe siècle et le milieu du XIe siècle, a vu un accroissement des contacts et des échanges entre les Scandinaves et les autres Européens. À l’époque contemporaine, ce patrimoine est devenu une source d’inspiration inépuisable et l’objet de réinterprétations constantes... Cette journée d’étude se propose d’explorer les divers usages et réinterprétations des vikings et de la littérature scandinave médiévale à notre époque, aussi bien en envisageant leur place dans la production culturelle que leur évocation dans les débats sociétaux et historiographiques actuels.
L’abbaye cistercienne de Mazan, dans l’ancien Vivarais, est la première fondation de l’ordre en Languedoc. À la tête d’un temporel éclaté dans le grand sud-est de la France actuelle, elle est aussi abbaye mère du Thoronet, Bonneval, Sylvanès et Sénanque. Elle semble avoir joué un rôle notable dans différents domaines, notamment politique, en facilitant l’implantation capétienne en Vivarais au XIIIe siècle. À l’occasion du 900e anniversaire de sa fondation, cette grande abbaye mal connue mérite une mise en commun des connaissances. Le renouvellement des études cisterciennes de ces 20 dernières années apporte un terreau fertile à des recherches croisées. Les approches paysagères (exploitation des ressources du sol, artisanat et proto-industrie), géo-archéologiques (fabrique des paysages et anthropisation des cours d’eau) partageront cette rencontre avec les problématiques spirituelles, institutionnelles, liturgiques et architecturales.
Pour reprendre une expression fameuse de Robert Fossier, qui domine la « terre et les hommes » en Normandie entre le XIe et le XVe siècle ? Tout en rouvrant les dossiers classiques de l’historiographie normande, telle la question de la féodalité ou de l’absence du servage, cette rencontre souhaite faire émerger de nouvelles réflexions autour de la notion de domination. Ici entendue comme le contrôle effectif de groupes ou de territoires, elle renvoie également aux stratégies mises en œuvre par les dominants pour légitimer et justifier l’ordre social. À travers la relecture de phénomènes politiques, économiques, sociaux et religieux, pris dans leur ensemble, le colloque s’inscrit dans la continuité de travaux récents sur la fabrique du pouvoir dans les sociétés médiévales tout en souhaitant interroger et peut-être redéfinir le concept de domination. En effet, si la domination contribue à hiérarchiser la société, d’autres aspects comme la coopération, la négociation et la contestation sont à prendre en compte.
La préparation du prochain numéro d’Anatolia Antiqua (XXXI) a commencé. Revue scientifique annuelle de l’Institut français d'études anatoliennes (IFEA) dédiée à l’archéologie, Anatolia Antiqua couvre un large éventail de disciplines, allant des travaux de terrain aux thématiques du patrimoine culturel en passant par l’archéométrie et l’étude de matériel. Elle se compose de deux parties : une première partie consacrée aux articles de synthèse et une seconde partie intitulée « Chroniques des travaux archéologiques en Turquie », laquelle est destinée aux rapports des fouilles et études archéologiques en Turquie et ses régions avoisinantes de la préhistoire à la période médiévale au sens large.
En lien avec l’exposition « Corps à Corps, comprendre les morts pour raconter les vivants », un cycle de conférences est programmé sur des thèmes abordés dans l’exposition.
Depuis les années 1980, plusieurs disciplines participent de façon plus ou moins évidente à la considération matérielle et technique des sources. La réception de cette approche, de ce « tournant matériel », invite les chercheurs à considérer ces dernières comme des objets d’étude en tant que tels. Aussi, les notions de « culture matérielle » et de « chaîne opératoire » sont des récurrences en archéologie, et la matérialité physique des documents dans les sciences historiques s’est pleinement affirmée. Nous nous questionnons sur la place réelle de cette considération matérielle dans le discours scientifique. Nous invitons nos confrères doctorants, jeunes chercheurs et étudiants en master à participer à cette journée d’étude.
En janvier 2017, à l’occasion de travaux d’assainissement des maçonneries, les parements internes de l’église Saint-Nicolas à Bonne en Haute-Savoie sont décroutés sur une hauteur variant entre 1.70 et 3.0 mètres. Ces travaux ont été l’occasion accord avec le Service Régional de l’Archéologie et la commune, de réaliser une fouille préventive de sauvetage afin d’étudier un ensemble bâti peu connu. La ville de Bonne, aussi nommée plus localement Bonne-sur-Menoge, se situe dans la basse vallée de la Menoge sous le massif des Voirons à 7.73 kilomètres au sud-est d’Annemasse et à 12 kilomètres au nord-ouest de Bonneville. Localisé sur la rive nord de la rivière Menoge, la petite agglomération se divise une deux espaces bien distincts à savoir Haute et Basse Bonne. Le premier se situe sur un éperon rocheux à 540 m d’altitude environ. Comprenant l’espace castral installé sur un mamelon et le premier bourg, il domine ainsi la vallée et ses proches environs. Des morceaux de fortification sont encore observables à l’emplacement de l’ancien château ainsi qu’autour du molard rocheux. De même, le relief visible de nos jours laisse apparaître les anciens fossés entourant l’excroissance rocheuse. Le deuxième espace correspond à un second bourg. Il est positionné aux pieds du versant sud de l’éperon rocheux et au bord de la rivière à une altitude de 496 m. S’il était fortifié durant le Moyen Âge, il ne reste aujourd’hui plus rien du système défensif ni des trois portes fortifiées desservant les routes principales. D’importants axes routiers, tels que la route menant de la basse vallée de l’Arve à la basse vallée du Chablais ou celle remontant vers la vallée du Giffre, traversaient Bonne. Notre intervention a consisté en la réalisation d’une étude de bâti ainsi que d’une remise en contexte plus large du bâtiment ecclésiastique. Aussi, notre étude s’est limitée à l’emprise des travaux réalisés à l’intérieur de l’église. Quelques observations complémentaires sur l’extérieur de l’édifice ont été réalisées lorsque cela était réalisable afin de vérifier certains éléments présents en intérieur. Bien que limitée en surface, en temps et en moyen, notre étude a permis la mise en exergue de plusieurs états de construction des maçonneries. La première phase de construction met en œuvre un appareil de construction régulier et assisé constitué de moellons de calcaire et de molasse pour les parements ainsi que de pierre de taille en tuf pour les éléments architectoniques. S’il est peu observable, cet état semble correspondre à un bâtiment charpenté à nef unique et abside semi-circulaire. Dans un second temps, une partie du chevet est reconstruit afin de voûter le chœur. Des vestiges d’enduits potentiellement datables du XIVe siècle sont encore observables sur la croisée d’ogives. Entre les XVIe et XVIIIe siècles, le bâtiment se dote de plusieurs espaces adjacents tels que des chapelles, une sacristie et un baptistère. Le manque d’éléments ne nous a pas permis d’affiner cette troisième phase de construction qui est de fait assez large au niveau chronologique. Toutefois, les matériaux employés et leurs mises en œuvre nous a permis de le faire remonter au XVIe siècle au plus tôt tandis que les cadastres nous permis de délimiter la limite avec la phase suivante. Cette dernière a pu être délimitée par l’observation des vestiges et par la comparaison entre la Mappe sarde de 1730 et le cadastre français du milieu du XIXe siècle. À ce moment, l’espace construit au nord est détruit et un nouveau mur gouttereau est construit à son emplacement. De même, le portail est repris en sous-œuvre surement à cause de la démolition précédente. Enfin dans un dernier temps, des reprises au ciment et au béton sont réalisées sur diverses maçonneries et une nouvelle porte est percée dans le gouttereau nord. Les résultats de cette campagne de sauvetage sont pour le moins intéressants, malgré des datations toutes relatives. Aussi, ce bâtiment mériterait une investigation plus approfondie ainsi que des datations absolues pour permettre de saisir au mieux la chronologie de l’édifice. Toutefois, ce sauvetage nous a permis de mettre en avant cinq états de constructions ainsi que des vestiges médiévaux encore méconnus au sein de la commune de Bonne en Haute-Savoie. Aussi, cette opération de sauvetage participe, à son échelle, à la connaissance de l’histoire locale, mais aussi à celle du patrimoine religieux départemental.
Présenation d'un texte inédit de Charles Allain (1920-2001), illustré de planches et photographies originales, sur la route stratégique reliant Marrakech à Salé et qui se prolongeait au nord vers le détroit de Gibraltar puis al-Andalus.
Opening of nine Graduate Assistant / PhD student jobs in the Research Training Network “Pre-Modern Metropolitanism” at the University of Regensburg. The Research Training Group 2337, funded by the German Research Foundation (DFG), consists of scholars from the fields of History, Art History, Legal History, Social and Economic history, Early Ecclesiastical History and Patristics, Classical Archaeology, Liturgical Studies, Romance linguistics, Political Science, English Literary and Cultural Studies, and further other associated disciplines and cooperation partners. The Research Training Group focuses on questions concerning the constitution, representation, impact, and transformation of metropolitan cities from the Greco-Roman antiquity towards the threshold of industrialization.
Ce séminaire sur l’ornement précieux dans les cours européennes de la fin du Moyen Âge à la fin du XIXe siècle se déploiera sur plusieurs années. Les contributions de spécialistes français et européens, historiens et historiens de l’art, lettrés et iconologues, philosophes, sémiologues ou gemmologues, nourriront une vaste investigation et apporteront des arguments inédits à la recherche dans les domaines de l’histoire du bijou, des gemmes et de la parure. Nous suivrons une méthode pluridisciplinaire, inspirée de la démarche warburghienne.
Dans ce numéro, la revue Clio. Femmes, genre, histoire souhaite historiciser le genre de la parole en interaction dans différents espaces sociaux, des plus intimes aux plus politiques. Il ne s’agit pas tant d’interroger le genre de la langue dans son ensemble : les recherches féministes et queer ont bien identifié le langage comme objet et moyen de production, transmission et naturalisation des rapports de domination symbolique mais aussi comme lieu et outil d’action.
La diversité des travaux et la pluralité de leurs perspectives prouvent que le blasphème constitue un objet à « forte vertu mobilisatrice » et à « contenu notionnel équivoque ». Malgré un certain consensus établi autour de la notion de transgression de normes gravitant autour du sacré et d’une interrogation autour du licite et de l’interdit, les définitions du blasphème varient en fonction des lieux et des périodes. Ce séminaire, qui propose d’interroger les marges et la notion de frontière(s) (entre le licite et l’illicite, entre certains comportements et ce qui autorisé, préconisé ou banni par les croyances « officielles » etc.), s’intéresse aux réactions des acteurs dans leurs productions multiples (langagières, littéraires, épigraphiques, iconographiques etc.) face à l’imposition d’une norme institutionnelle (religieuse, juridique, politique etc.) – confrontation, transgression, contournement, acceptation, rejet… – et à leur réception par l’institution en question.
Pages