Dans le cadre des conférences mythologiques sur les mages, devins et saints guérisseurs, thème de réflexion choisi par le Groupe Île-de-France de mythologie française pour les années 2023 et 2024, plusieurs rencontres sont organisées sous forme de conférences, visioconférences et sorties sur le terrain. Tous ces événements sont libres d’accès.
Dans le cadre du projet Erasmus + FoNTES (Fostering Innovative Training in the use of European Legal Sources) porté par les universités de Palerme, de Genève, de Cracovie (Jagellonne) et par l’école des hautes études en sciences sociales (EHESS), un séminaire de recherche sur les sources du droit est organisé à Paris. Ce séminaire est ouvert aux étudiant·es de master et de doctorat. Six bourses de recherche couvrant les frais d’hébergement sont prévues, afin de permettre aux étudiant·es intéressé·es de pouvoir participer à ces ateliers dans de bonnes conditions.
Cet article met en lumière l’évolution d’un ensemble de codices administratifs de la collégiale Saint-Just, rangé au sein du chartrier et des nombreux titres du chapitre. Cette étude se fonde surtout sur un inventaire des papiers de la collégiale de 1486 et ses différentes additions qui permettent d’observer une quinzaine de vieux documents de la collégiale entre les titres des obéances de l’église. On peut y voir un dépôt ancien auquel on ajoute au cours de la première moitié du xve siècle divers documents dont des actes capitulaires. Ceux-ci finissent même par devenir le seul type document archivé à cet endroit. La documentation permet de constater également la façon de nommer et de ranger ces volumes. Une cotation alphabétique est mise en place mais disparaît rapidement au profit d’une dénomination selon le nom du secrétaire. Ces fluctuations témoignent cependant un intérêt pour ces documents, perceptible dans la conservation de ceux-ci jusqu’à aujourd’hui.
Le texte BHO 1093, également connu sous les numéros CANT 302 et Clavis coptica 0985 2 , est un sermon, conservé en copte sahidique, dédié au protomartyr Étienne. Attesté par plusieurs feuillets épars, ce texte n'a jamais été édité en totalité. En raison de la nature fragmentaire de ce sermon, l'identification de l'auteur, jusqu'à récemment, n'avait pu être établie avec certitude. Si, avec Alin Suciu, nous pensions initialement que ce texte appartenait à la collection des sermons pseudépigraphiques attribués à l'évêque Théodose de Jérusalem 3 , la récente découverte d'un feuillet mutilé provenant du fonds papyrologique de l'Université du Michigan (4969.1/4), à Chicago, a permis de lever les doutes quant à l'identité de l'auteur. Ce fragment, appartenant à un feuillet dont deux autres parties sont conservées, respectivement, à Paris et Berlin, attribue explicitement l'homélie à Jean II de Jérusalem, qui officia de 386 à 417.
Le projet ERC AGRELITA étudie la réception de la Grèce ancienne dans un corpus d’œuvres écrites en français de 1320 aux années 1550 et dans les illustrations de leurs manuscrits et de leurs imprimés. Dans le corpus de nouvelles traductions / adaptations en français des années 1300-1550 qui ont trait à la Grèce ancienne, à son histoire, ses héros, ses auteurs et leurs œuvres sans être des traductions directes d’œuvres grecques, il s’agira ainsi d’étudier les origines multiples et le syncrétisme des connaissances dont disposent les auteurs et les artistes, ainsi que les modalités de leurs appropriations et de leurs transformations.
Afin de tisser des liens entre histoire de l’art, théologie et histoire religieuse, chaque séance de ce cycle de conférences accueillera deux intervenants d’horizons disciplinaires et méthodologiques différents, qui s’exprimeront chacun pendant quarante minutes avant une discussion finale avec l’assemblée. Cette collaboration résulte d’un hiatus méthodologique constaté entre histoire de l’art médiéval et histoire de l’art moderne dans l’appréhension des rapports entre l’art et la théorie religieuse.
Dans le cadre de cette journée qui croisera les approches de l’histoire des textes et de l’histoire de l’art, il s’agira d’examiner aussi bien la réception des traditions gréco-latines que la création de mythologies nouvelles autour de la figure d’Isis et des divinités du cercle isiaque, en France et en Italie. Si des recherches ont déjà été menées sur la réception de la figure d’Isis et de sa gens, les réécritures de leur légende aux derniers siècles du Moyen Âge et à la Renaissance, sur lesquelles nous souhaitons concentrer notre investigation, n’ont jamais bénéficié d’une étude spécifique.
La recherche archéologique et historique autour des relations entre sociétés médiévales et environnement a connu par le passé un fort engouement. Par une analyse croisée de l’état d’expansion des terres cultivées, de la démographie des sociétés rurales, ainsi que de leur niveau de développement technique, ces travaux ont accru notre compréhension de l’exploitation agro-pastorale médiévale. Toutefois, l’état de nos connaissances sur les pratiques de consommation et de production de ces sociétés rurales demeure encore à ce jour bien lacunaire. À la suite d’une première édition ayant permis en 2018 la rencontre d’archéobiologistes, archéologues du bâti et historiens autour du thème de l’économie de la sphère agro-pastorale, cette deuxième rencontre se veut une opportunité de croiser l’ensemble des récents travaux ayant permis d’appréhender les formes des paysages ruraux du Midi médiéval, ainsi que les modes de son exploitation par les sociétés humaines.
Cette journée d’étude entend contribuer aux recherches foisonnantes sur la maison à la fin du Moyen Âge, dans une perspective proprement historienne et par le genre. Faire de la maison médiévale un objet d’histoire du genre permet de croiser une réflexion sur l’habitat et les pratiques qui y ont cours. Ainsi, on envisagera la maison comme un cadre d’interactions sociales, sans négliger sa dimension matérielle concrète : ses différents espaces, les meubles et objets. Sources de la pratique, sources normatives et iconographiques révèlent-elles des rapports de genre différents dans l’espace domestique ? Celui-ci est-il conçu ou vécu comme un lieu assigné aux femmes ?
Le Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre (BUCEMA) est une revue scientifique à comité de lecture consacrée aux études sur le Moyen Âge. Fidèle à son principe de diffusion de la recherche en train de se faire et librement accessible, le BUCEMA continue à mettre l’accent sur l’interdisciplinarité ‐ sciences humaines et sociales, sciences de la nature et mathématiques ‐ comme le meilleur moyen d’inventer une nouvelle médiévistique. Il est particulièrement intéressé par les contributions proposant des nouvelles méthodes, faisant état d’expériences dans le domaine des humanités numériques (digital humanities) et des nouvelles technologies, s’interrogeant sur les implications épistémologiques et conceptuelles des recherches sur le Moyen Âge.
Based on evidence provided by three manuscript account books preserved in the Archivio Salviati (Pisa), this study offers a direct insight into the importance of alum used in mordanting processes, in a dyeing company specialized in fast mordant dyes in Florence at the end of the fifteenth century. It provides further evidence confirming the new rise in Florentine broadcloth production in the second half of the fifteenth century, largely linked to the conquest of the huge markets of the Ottoman Empire by Florentine merchants.
Le colloque sur le pouvoir de la copie entend associer deux domaines, l’archéologie et l’histoire de l’art d’une part, la philologie de l’autre, qui, tout en appréhendant le phénomène, ont jusqu’ici largement fonctionné de façon indépendante. Tandis que la question de la copie reste fondamentale en histoire de l’Art, les travaux du critique littéraire G. Genette, qui s’était donné pour objet de cerner les notions de copie, face à celles de citation, d’allusion ou de plagiat, ont permis de rapprocher les points vue philologiques et artistiques. Se dégagent quelques questions importantes comme par exemple celles de la pratique de la copie, de l’identité de l’auteur et de son style, du contexte d’insertion et de réception des œuvres.
The concepts of good and evil are expressed, from a lexical point of view, in different ways in different Germanic languages and at the same time they are declined in different forms depending on linguistic and literary traditions. The theme takes into account texts of different types: religiouos, legal, medical and so on. Starting from these assumptions, we encourage prospective participants to submit proposals which deal with the theme from a literary, philological, linguistic and/or historical perspective. The call is open to PhD students and PhDs in Germanic Philology and Linguistics.
Pages