Début novembre 2016, à l’occasion de travaux de réseau, des ossements humains ont été mis au jour par une entreprise à Saint-Pierre-en-Faucigny au lieu-dit des Tattes. Cette découverte fortuite a été l’occasion, en accord avec le Service Régional de l’Archéologie et la commune, de réaliser une fouille préventive de sauvetage afin d’étudier et de préserver un ensemble inédit. Située au cœur du pays rochois, à 5 km à l’est de La Roche-sur-Foron et à moins de 4 km au sud-ouest de Bonneville, l’agglomération de Saint-Pierre-en-Faucigny, logé le long du Borne, culmine à 474 mètres d’altitude sur un des principaux axes de circulation de la vallée de l’Arve. Cette petite commune, née de la réunification des paroisses de Saint-Maurice et de Saint-Pierre est avant tout connu pour son important rôle économique et territorial durant le bas Moyen Âge au travers des châtellenies genevoises de Cornillon puis de Rumilly-sous-Cornillon respectivement représentées par des châteaux portant le même nom. Toutefois, malgré ce rôle de premier ordre, l’histoire plus ancienne de la commune est très mal connue si ce n’est par des découvertes isolées dont leurs seules approches ne permettent pas de dresser un historique abouti de Saint-Pierre. Aussi, des tombes en coffre de dalles sont repérées en 1942 près de l’église actuelle et une petite occupation de l’âge du bronze est découverte en périphérie de la commune lors d’un diagnostic archéologique dans les années 2000. Notre intervention a consisté à suivre les travaux de réseau afin de surveiller l’apparition d’autres vestiges ainsi qu’à fouiller l’espace où étaient apparus les sépultures. Aussi, la surveillance de travaux s’est concentrée sur deux tranchées orthogonales creusées sur le chemin communal impasse des Tattes. Ces dernières se sont révélées négatives et n’ont pas engendré de fouilles archéologiques. A contrario, la zone de fouille fine s’est montrée riche en vestiges. Nous avons alors pu mettre au jour une partie d’un bâtiment représenté par une portion de mur ainsi qu’un sol dallé partiellement conservé. Sous celui-ci étaient présentes dix sépultures en coffre de dalles de molasse qui n’ont pu être que partiellement fouillées de par l’emprise des travaux et donc de la fouille archéologique. Une étude anthropologique et des analyses radiocarbone ont été menées sur l’ensemble. Ainsi, les tombes mélangent sépultures primaires et réduction et un total de dix-huit individus a pu être identifié. Tous les âges et les sexes sont représentés avec néanmoins une particularité puisque quatre individus présentent des déformations crâniennes volontaires. Cependant, les datations radiocarbone effectuées nous indiquent une période comprise entre la fin du Vie siècle et le VIIIe siècle avec une prédominance pour le milieu du VIIe siècle. Nous ne pouvons donc rattacher cette population au peuple burgonde à qui l’on attribue traditionnellement cette pratique. Le mobilier retrouvé pose également question puisque son étude a montré qu’il s’agissait d’objet appartenant, au plus tard, au VIe siècle. Des questions subsistent donc encore quant à cette occupation à Saint-Pierre-en-Faucigny. Les résultats de cette campagne de sauvetage sont pour le moins intéressants puisqu’ils démontrent une occupation assez ancienne du territoire de l’agglomération entre les VIe et VIIIe siècles. De plus, ils ouvrent à nouveau un certain nombre de questions avec notamment le cas des crânes déformés. Pratique burgonde ou déformations occasionnelles liées aux usages (berceau, port de coiffes…) ? La surveillance archéologique de cette commune permettra probablement, à l’avenir, de connaître et de caractériser mieux l’implantation humaine des périodes anciennes.
Début novembre 2016, à l’occasion de travaux de réseau, des ossements humains ont été mis au jour par une entreprise à Saint-Pierre-en-Faucigny au lieu-dit des Tattes. Cette découverte fortuite a été l’occasion, en accord avec le Service Régional de l’Archéologie et la commune, de réaliser une fouille préventive de sauvetage afin d’étudier et de préserver un ensemble inédit. Située au cœur du pays rochois, à 5 km à l’est de La Roche-sur-Foron et à moins de 4 km au sud-ouest de Bonneville, l’agglomération de Saint-Pierre-en-Faucigny, logé le long du Borne, culmine à 474 mètres d’altitude sur un des principaux axes de circulation de la vallée de l’Arve. Cette petite commune, née de la réunification des paroisses de Saint-Maurice et de Saint-Pierre est avant tout connu pour son important rôle économique et territorial durant le bas Moyen Âge au travers des châtellenies genevoises de Cornillon puis de Rumilly-sous-Cornillon respectivement représentées par des châteaux portant le même nom. Toutefois, malgré ce rôle de premier ordre, l’histoire plus ancienne de la commune est très mal connue si ce n’est par des découvertes isolées dont leurs seules approches ne permettent pas de dresser un historique abouti de Saint-Pierre. Aussi, des tombes en coffre de dalles sont repérées en 1942 près de l’église actuelle et une petite occupation de l’âge du bronze est découverte en périphérie de la commune lors d’un diagnostic archéologique dans les années 2000. Notre intervention a consisté à suivre les travaux de réseau afin de surveiller l’apparition d’autres vestiges ainsi qu’à fouiller l’espace où étaient apparus les sépultures. Aussi, la surveillance de travaux s’est concentrée sur deux tranchées orthogonales creusées sur le chemin communal impasse des Tattes. Ces dernières se sont révélées négatives et n’ont pas engendré de fouilles archéologiques. A contrario, la zone de fouille fine s’est montrée riche en vestiges. Nous avons alors pu mettre au jour une partie d’un bâtiment représenté par une portion de mur ainsi qu’un sol dallé partiellement conservé. Sous celui-ci étaient présentes dix sépultures en coffre de dalles de molasse qui n’ont pu être que partiellement fouillées de par l’emprise des travaux et donc de la fouille archéologique. Une étude anthropologique et des analyses radiocarbone ont été menées sur l’ensemble. Ainsi, les tombes mélangent sépultures primaires et réduction et un total de dix-huit individus a pu être identifié. Tous les âges et les sexes sont représentés avec néanmoins une particularité puisque quatre individus présentent des déformations crâniennes volontaires. Cependant, les datations radiocarbone effectuées nous indiquent une période comprise entre la fin du Vie siècle et le VIIIe siècle avec une prédominance pour le milieu du VIIe siècle. Nous ne pouvons donc rattacher cette population au peuple burgonde à qui l’on attribue traditionnellement cette pratique. Le mobilier retrouvé pose également question puisque son étude a montré qu’il s’agissait d’objet appartenant, au plus tard, au VIe siècle. Des questions subsistent donc encore quant à cette occupation à Saint-Pierre-en-Faucigny. Les résultats de cette campagne de sauvetage sont pour le moins intéressants puisqu’ils démontrent une occupation assez ancienne du territoire de l’agglomération entre les VIe et VIIIe siècles. De plus, ils ouvrent à nouveau un certain nombre de questions avec notamment le cas des crânes déformés. Pratique burgonde ou déformations occasionnelles liées aux usages (berceau, port de coiffes…) ? La surveillance archéologique de cette commune permettra probablement, à l’avenir, de connaître et de caractériser mieux l’implantation humaine des périodes anciennes.
Suite au projet de restauration de l’église de Châtillon-sur-Cluses, dédiée à saint Martin, et en accord avec le Service Régional de l’Archéologie et la commune de Châtillon-sur-Cluses, l’Unité Archéologie et Patrimoine Bâti du Conseil départemental de la Haute-Savoie a sollicité une autorisation de surveillance des travaux menés durant le deuxième trimestre 2016. L’intervention archéologique portait à la fois sur l’observation des structures en élévation, plus précisément sur le parement nord-ouest de ce bâtiment et sur la surveillance du creusement de la tranchée de drainage pour l’installation de branchements électriques et l’alimentation en eau. Ce travail a permis, pour la première fois, d’enregistrer et d’enrichir nos connaissances sur le site. Après l’enlèvement des enduits extérieurs, les différentes phases d’agrandissements de l’église et les matériaux de construction utilisés ont été mis en évidence. Ensuite, cette approche des vestiges a été complétée par des recherches dans les sources anciennes afin de documenter l'ensemble du site. Châtillon-sur-Cluses est une commune haut-savoyarde située dans le canton de Cluses, dont la position géographique est stratégique. Très tôt le site castral est remarqué, si bien qu’au Moyen Âge, un château important est édifié pour contrôler le passage qui relie la vallée de l’Arve à celle du Giffre. Il est principalement connu pour avoir été la résidence principale des sires de Faucigny lorsque ces derniers quittèrent le site de Faucigny. Du château, bâti sur un éperon calcaire, il ne reste que quelques murs en élévation, ainsi que sa configuration initiale qui est composée de deux parties : la partie basse où se trouve l’église, le cimetière, le presbytère et le belvédère dénommé « Le Cuar » ; la partie haute constituée des ruines du château. Depuis le bourg, on accède au site par une pente assez raide, seul accès possible présentant autrefois les vestiges d'une porte. Cet ensemble est inscrit à l’inventaire des sites depuis 1944. D’après l’enquête delphinale de 1339, deux bâtiments religieux, dont une église et une chapelle castrale, se situent à l’intérieur de l’enceinte castrale. Paradoxalement, la localité de Châtillon est d’abord connue par les mentions de l’église. Celle-ci est citée en 1150 comme dépendante du prieuré de Contamine. Le chœur voûté et le clocher sont probablement les parties les plus anciennes (Bas Moyen Âge) contrairement à la nef qui aurait été reconstruite au XVIIIe siècle.
Interrogeant les phénomènes sociaux et spatiaux sous un angle d’analyse spécifique – l’histoire du phénomène castral – ces rencontres souhaitent éclairer un sujet majeur des enjeux actuels, économiques et environnementaux, que sont nos rapports et nos usages de la mer. Dans l’esprit du Groupement d’Intérêt Scientifique Histoire et Sciences de la mer, et à la suite de la récente et vingt-cinquième édition des Rendez-vous de l’Histoire de Blois consacrée à La Mer, ce colloque questionnera la diversité et la spécificité des rapports du château à la mer, qui se manifestent par des collaborations, des tensions et des conflits d’usages entre les communautés littorales et insulaires et les pôles de pouvoir, dans des contextes spatio-temporels spécifiques.
Dans le contexte qui est celui de l’Occident d’aujourd’hui, aborder les musiques médiévales, et plus généralement les musiques traditionnelles, nécessite une conversion de l’écoute car il s’agit là, le plus souvent, de musiques modales. D’où vient la différence entre l’écoute d’une mélodie modale et celle d’une mélodie tonale, puisque l’on n’entend pas la même chose ? Les interventions pourront être centrées sur tous les répertoires monodiques et polyphoniques médiévaux, sur les répertoires traditionnels et des musiques du monde.
Cet article se penche sur l’histoire de la conservation des manuscrits ibadites à Oman. Nous montrerons que la nahḍa des années 1970 a été un moment de renouveau dans l’édition de sources et dans la promotion de l’histoire d’Oman. Avec la fondation du Ministère du Patrimoine, le sultanat s’est doté d’une institution de référence pour la mise en valeur de son héritage ibadite. Autour du Ministère gravitent d’autres institutions ou fondations pieuses investies dans cette politique de promotion des manuscrits. En revenant sur les différentes nahḍa ibadites, notre texte montre que cette politique d’ouverture promue par le sultanat s’inscrit dans une longue tradition lettrée ibadite dans laquelle des familles ont joué un rôle fondamental. Notre article note en conclusion que cette sultanisation des activités d’édition et de conservation des manuscrits a été rendue possible par une intégration des familles ibadites dans les institutions intellectuelles engagées dans ces politiques de préservation des documents.
Cet article se penche sur l’histoire de la conservation des manuscrits ibadites à Oman. Nous montrerons que la nahḍa des années 1970 a été un moment de renouveau dans l’édition de sources et dans la promotion de l’histoire d’Oman. Avec la fondation du Ministère du Patrimoine, le sultanat s’est doté d’une institution de référence pour la mise en valeur de son héritage ibadite. Autour du Ministère gravitent d’autres institutions ou fondations pieuses investies dans cette politique de promotion des manuscrits. En revenant sur les différentes nahḍa ibadites, notre texte montre que cette politique d’ouverture promue par le sultanat s’inscrit dans une longue tradition lettrée ibadite dans laquelle des familles ont joué un rôle fondamental. Notre article note en conclusion que cette sultanisation des activités d’édition et de conservation des manuscrits a été rendue possible par une intégration des familles ibadites dans les institutions intellectuelles engagées dans ces politiques de préservation des documents.
The Royal Institute for Cultural Heritage (KIK-IRPA) is organising a study day which aim is to further clarify our understanding of the artistic exchanges and influences that took place between the Low Countries and the Iberian world during the period 1400-1715. The study day will bring together international researchers from academic and scientific institutions in France, Poland, Spain and Belgium. The meeting will complement and nuance the traditional accounts of the artistic relations between the two territories, highlighting the complexity of the global interactions and exchanges that linked the Iberian world and the Low Countries to each other, but also to Europe and the rest of the world.
Au début de l’année 2023, la Gallia Pontificia online (GPO) commencera à être mise en ligne sur perspectivia.net (archevêques de Reims, soit 1 600 regestes). C’est donc tout naturellement que le conseil scientifique de la Gallia Pontificia a proposé de consacrer la prochaine des tables-rondes sur la Gallia Pontificia, au thème des regestes numériques, de leur conception, de leurs apports, de leurs exploitations.
L’autorité et les autorités (conçus comme des auteurs et/des discours antérieurs) occupent une place importante dans les traités de peste de l’Ancien Régime parus entre 1347, date de la grande peste noire, et 1600, autrement dit les traités spécialisés écrits à la fin du Moyen Âge et pendant la première modernité. Si cette pratique est alors assez usuelle, la situation est toutefois particulière s’agissant de la peste, c’est-à-dire d’une maladie dont l’étiologie est encore méconnue. D’emblée, le discours est fragilisé par cette méconnaissance des causes de la peste car l’on sait, depuis Aristote, que connaître une chose, c’est d’abord en connaître les causes. Dans ce contexte, le recours aux autorités est le moyen d’asseoir un propos, mais il en est un autre – soit complémentaire, soit en opposition - auquel les organisateurs de ce colloque aimeraient s’intéresser, en l’occurrence le recours aux notions d’expérience et d’expérimentation qui renvoient à une approche empirique de la pathologie.
Quo vadis se veut une plateforme en ligne interdisciplinaire de discussion sur l’histoire du savoir et/ou des humanités numériques. L’appel à communication concerne des projets allemands ou français (Ve au XVIe siècle). Nous recherchons des étudiants en doctorat ou en master qui souhaitent présenter, sur la base d’un article scientifique choisi au préalable, une méthode ou une théorie développée dans le cadre de ces domaines de recherches.
In the Middle Ages, woman often passes for a model of impurity, both physical for her cycle and moral as a daughter of Eve; Leviticus was full of prescriptions on the need to purify the body after the expulsion of bodily flows such as blood, during menstruation and after childbirth, or semen; males too, therefore, had to undergo prohibitions or purification rites, particularly, but not limited to, in Jewish culture. This article seeks to recall that not only women were seen as ontologically or cyclically impure: in view of their sexual activity, according to their condition or the Christian calendar, or their professional activity, certain men could be viewed as unclean. Finally, it is recalled that entire groups, such as Jewish men and women, lepers, or prostitutes, considered impure by medieval societies, were progressively segregated from the social body by the authorities.
In the Middle Ages, woman often passes for a model of impurity, both physical for her cycle and moral as a daughter of Eve; Leviticus was full of prescriptions on the need to purify the body after the expulsion of bodily flows such as blood, during menstruation and after childbirth, or semen; males too, therefore, had to undergo prohibitions or purification rites, particularly, but not limited to, in Jewish culture. This article seeks to recall that not only women were seen as ontologically or cyclically impure: in view of their sexual activity, according to their condition or the Christian calendar, or their professional activity, certain men could be viewed as unclean. Finally, it is recalled that entire groups, such as Jewish men and women, lepers, or prostitutes, considered impure by medieval societies, were progressively segregated from the social body by the authorities.
Usually, it makes little sense to cartography medieval territories in GIS format: the extreme precision of GIS is not compatible with the elusive nature of our sources about borders or surfaces, and therefore it is better to cartography historical points (such as bishoprics ), excluding lines (such as dioceses). However, we have decided to offer a few such data for the convenience of the user, because it may be convenient to have a map of provinces or kingdoms that can be superimposed with (...)
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En règle générale, il n'est guère sensé de cartographier des territoires médiévaux au format SIG : l'extrême précision de ce dernier est peu compatible avec le caractère évasif de nos sources à propos des frontières ou des surfaces, et l'idéal consiste donc à ne cartographier que des points historiques (tels que les évêchés), à l'exclusion des lignes (telles que celles des diocèses). On a pourtant choisi de proposer ici quelques données de ce type pour le confort de l'utilisateur, parce qu'il peut être commode de (...)
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Parutions récentes depuis 2001 L'Alimentazione nell'alto medioevo : pratiche, simboli, ideologie, 2 vol., Spolète, CISAM, (Settimane di Studio del CISAM, LXIII), 2016. La LXIIIe session des célèbres « semaines de Spolète », qui s'est tenue en avril 2015, a porté sur l'alimentation dans le haut Moyen Âge (au sens large du terme, de l'Antiquité tardive au XIIIe siècle). Comme toujours, le congrès a été suivi de la publication rapide des actes. Après une introduction générale de Massimo Montanari, ces deux gros (...)
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Alimentation du haut Moyen Âge occidental
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Alimentation,
Haut Moyen Âge,
Bibliographies,
Occident
L’ambition de ce colloque est de proposer un état des lieux des recherches qui abordent l’histoire des faubourgs et banlieues sous l’angle des modes d’habiter et de la vie quotidienne des habitants. Il vise à confronter des travaux scientifiques interdisciplinaires, mais aussi à réfléchir aux nouvelles formes de patrimonialisation et de médiation qui permettent à tous les publics d’appréhender la complexité sociale de l’histoire des faubourgs et des banlieues.
Le texte que je présente ici s’inscrit délibérément dans une perspective comparatiste. C’est explicitement pour cette raison que ma participation avait été sollicitée dans le cadre de la réflexion menée par Jean-Philippe Genet sur les mutations politiques dans l’Occident latin au Moyen Âge et sur la question de la forme particulière de domination et de contrôle de la société et du territoire que représente l’« État » tel qu’il s’est développé dans les sociétés latinesoccidentales, depuis le Moyen Âge jusqu’à l’époque moderne. Sans trop s’avancer, on peut déjà affirmer que les sociétés maghrébines ont emprunté une voie différente de celle des sociétés latines malgré un substrat antique commun.Après avoir brossé rapidement les traits principaux de l’Empire almohade — probablement une des constructions politiques les plus abouties en Islam au Moyen Âge —, cet article reprendra les différents points développés par Jean-Philippe Genet dans son texte de présentation, à partir de l’exemple almohade et plus particulièrement des documents de chancellerie.
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