slideshow slideshow slideshow slideshow slideshow slideshow slideshow slideshow slideshow

You are here

Derniers dépôts du CIHAM sur HAL SHS

[halshs-00981284] De l'histoire des ordres à l'histoire urbaine. Moines et religieux dans la ville (XIIe-XVe s.)

Wed, 15/02/2023 - 17:53
De prime abord, le projet de traiter des moines et des religieux dans la ville semble conduire à la répétition de bien des sujets déjà traités, et particulièrement, à Fanjeaux, dans les cahiers consacrés aux divers ordres religieux qui ont marqué la vie religieuse du Midi de la France au Moyen Age. Il n’en est rien, car le choix de faire porter la réflexion sur la ville modifie radicalement l’angle d’attaque. Voici quarante ans, Jacques le Goff avait proposé de retenir le critère de la présence d’un couvent de frères mendiants au moins dans une agglomération pour la qualifier de ville, et celui du nombre des couvents pour discerner une hiérarchie entre les villes. Les travaux convergents des historiens de la ville et des historiens du fait religieux en Italie ont produit depuis lors un retournement de perspective qui fait de la ville, considérée en tant que lieu attractif et en tant que milieu de vie, le point nodal de la recherche.

[hal-02615775] Nature et amour aux sources de l'inspiration poétique. "Prologue général" de Guillaume de Machaut 1365/1369. Traduction annotée

Thu, 09/02/2023 - 15:28
This chapter of the book offers an annotated translation of the General Prologue by Guillaumde Machaut, a 14th century musician-poet. This text is a major treatise on poetics, which defines the author's lyrical poetic practice.

[hal-03837519] Generic HTR Models for Medieval Manuscripts The CREMMALab Project

Sat, 04/02/2023 - 18:09
In the Humanities, the emergence of digital methods has opened up research questions to quantitative analysis. This is why HTR technology is increasingly involved in humanities research projects following precursors such as the Himanis project. However, many research teams have limited resources, either financially or in terms of their expertise in artificial intelligence. It may therefore be difficult to integrate handwritten text recognition into their project pipeline if they need to train a model or to create data from scratch. The goal here is not to explain how to build or improve a new HTR engine, nor to find a way to automatically align a preexisting corpus with an image to quickly create ground truths for training. This paper aims to help humanists easily develop an HTR model for medieval manuscripts, create and gather training data by knowing the issues underlying their choices. The objective is also to show the importance of the constitution of consistent data as a prerequisite to allow their gathering and to train efficient HTR models. We will present an overview of our work and experiment in the CREMMALab project (2021-2022), showing first how we ensure the consistency of the data and then how we have developed a generic model for medieval French manuscripts from the 13 th to the 15 th century, ready to be shared (more than 94% accuracy) and/or fine-tuned by other projects.

[halshs-03963607] El Occidente islámico a la luz de las fuentes de la primera época abasí (ss. VIII-X): un mundo invisible

Mon, 30/01/2023 - 18:12
Dentro de la riquísima literatura producida en el círculo del poder abasí entre los siglos VIII y X, el Occidente islámico (es decir, al-Andalus, el Magreb y las islas del Mediterráneo occidental) ocupa un lugar insignificante, a pesar de las pretensiones universalistas que tenían sus autores. Este silencio afecta a todos los géneros literarios, con excepción de la geografía, que experimentó un gran desarrollo en ese periodo. ¿Cómo puede explicarse esta circunstancia? Contextualizar estos textos permite considerar dos argumentos. El primero es la ausencia de datos históricos sobre Occidente a disposición de los autores de Oriente, lo que nos lleva a poner en cuestión la cronología de la formación de comunidades de sabios en el Occidente islámico, así como la circulación del saber en el mundo islámico. También se puede considerar que este silencio resulta de un desinterés deliberado respecto a Occidente, directamente vinculado con cuestiones políticas y geopolíticas. Desde una perspectiva imperial, invisibilizar el Occidente islámico -tierra de rebeldía desde mediados del siglo VIII- contribuye a diseñar un mundo ideal, cuya estructura muestra de manera implícita la centralidad de Bagdad.

[hal-03882794] La version vieux-nubienne du pseudo-Chrysostome, In quattuor animalia

Sat, 28/01/2023 - 05:10
In quattuor animalia du pseudo-Chrysostome est un texte connu en copte sahidique, arabe, guèze et vieux-nubien. Dans ce sermon pseudépigraphique, l'auteur, qui prétend être Jean Chrysostome lui-même, narre de quelle façon il aurait trouvé à Jérusalem, dans la maison de Marie, mère de l'apôtre Jean, un livre contenant des révélations de Jésus à propos des quatre animaux incorporels. Ces quatre animaux incorporels sont les quatre entités qui portent le char divin dans la vision décrite dans le premier chapitre du livre d'Ézéchiel. À l'instar d'autres textes relevant du genre de mémoire apostolique, le In quattuor animalia se présente comme un texte de révélation de Jésus, qui divulgue des mystères au sujet de ces quatre créatures, mais également au sujet de l'archange Michel. Notre traduction s'appuie sur le texte édité par G. M. BROWNE, Literary Texts in Old Nubian, Vienne-Mödling, 1989, p. 78-81.

[halshs-03909325] Ibadisme

Thu, 26/01/2023 - 04:56
[...]

[halshs-02046548] Château des sires de Faucigny: la cour seigneuriale (Bonneville, Haute-Savoie).

Wed, 25/01/2023 - 13:57
L’opération réalisée en septembre 2018 sur le site médiéval du château des sires de Faucigny à Bonneville fait suite à la volonté du département de continuer la logique d’études castrales mise en place lors du projet européen, A.V.E.R – des montagnes de châteaux, initié en 2010. De même, elle s’inscrit dans un nouveau projet européen portant sur les châteaux et leurs terroirs, le PITER - Parcours historiques : de passages en châteaux (2018-2020), pour lequel le château de Bonneville est le site témoin en France. Ce projet mêle études historiques, archéologiques et un projet de réaménagement et de restauration du site castral. C’est donc dans un cadre assez large visant la connaissance d’un lieu et de ses environs que s’inscrit cette première campagne de sondage. De plus, le site fait également partie d’un corpus d’étude au sein d’une thèse de doctorat en cours. Localisé au fond de la moyenne vallée de l’Arve, à un peu moins d’une trentaine de kilomètres au sud-est de Genève, Bonneville se situe au cœur du Faucigny à environ 460 m d’altitude en rive droite du torrent de l’Arve. Modeste au Moyen Âge, la paroisse de Bonneville n’a eu de cesse de s’agrandir avec la fusion des territoires de Saint-Étienne et d’une partie de celui d’Ayse (1839), de Pontchy (1961) et de la Côte d’Hyot (1964) . Elle se trouve au croisement de plusieurs axes routiers historiques importants menant à Genève, Cluses, la Roche-sur-Foron, mais aussi en Italie. L’agglomération possède une topographie alliant zones inondables et molard rocheux. Le site domine les plaines avoisinantes et sert ici de point de contrôle sur l’espace environnant dont notamment un passage sur l’Arve. Le site fondateur de Bonneville serait Tucinges, localité ressortant vraisemblablement de la seigneurie de Faucigny, située en rive gauche de l’Arve, mais relevant de la paroisse genevoise de Saint-Pierre. Le nom de Bonneville découle, lui, de l’octroi de franchises municipales concédées en 1283. En 1262 Agnès de Faucigny déclare que son mari Pierre de Savoie a fait construire à ses propres frais le lieudit « Tucinge » dans la vallée de Faucigny. À la même date, la localité se voit dotée de franchises. Tucinges est désigné comme castrum en 1269 puis comme domum en 1270, si bien que si l’on suit Jean-Yves Mariotte, il est peu probable qu’un château maçonné ait existé dès cette période. Les fortifications évoquées en 1270 désigneraient selon ce même auteur à la fois le bourg et un éventuel édifice fortifié. Béatrix de Faucigny donne à son cousin Amédée comte de Savoie différents châteaux faucignerands, dont celui de Bonneville en mai 1293, ce qui constitue la première véritable mention du château de Bonneville. En 1308, le 8 septembre, l’église de Bonneville accueille le mariage entre le dauphin Hugues de Viennois et Marie de Savoie. Le site restera au cœur du conflit delphino-savoyard même si ce dernier n’atteindra jamais les portes de la ville. En 1355, suite au traité de Paris, le comte de Savoie entre à Bonneville pacifiquement, le 9 février puis, suite à la réaction des faucignerands rejetant le nouveau pouvoir savoyard, il revient les armes à la main en juillet de la même année. Après la fin de ce conflit, le site perdra en importance stratégique dans la mesure où il se situe au cœur des terres savoyardes. Il restera toutefois un pôle économique important. À partir du XVIe siècle, la forteresse est en partie transformée en prisons. Ces dernières resteront utilisées officiellement jusqu’au début du XXe siècle. Néanmoins, le site tombera peu à peu en ruine si bien qu’il sera fermé au public dans les années quatre-vingt. Le projet de restauration actuel vise une réouverture au public dans l’été 2019. Après différentes opérations d’archéologie du bâti et quelques petits sondages laissant présager d’un fort potentiel archéologique, une première opération de sondages a été réalisée dans la cour seigneuriale du site médiéval de Bonneville entre le 3 et le 29 septembre 2018. Elle a, entre autres, permis d’évaluer le potentiel stratigraphique du lieu ainsi que l’état de conservation des vestiges de la fortification. La fouille a consisté en la réalisation de deux sondages sur le secteur dit de la cour seigneuriale. Elle a alors livré de premières informations sur l’organisation de l’espace au centre du château en dévoilant différents espaces ainsi qu’une salle voûtée entièrement préservée. Si tous les niveaux archéologiques n’ont pu être atteints étant donné la nature même de notre opération, nous avons pu documenter la majorité d’entre eux ainsi que les différentes maçonneries apparentes nous donnant une première chronologie relative. Aussi, quatre bâtiments et un espace de circulation ont été mis au jour avec des vestiges observables sur une hauteur comprise entre 0.15 et 1.82 m pour les espaces extérieurs tandis que le niveau voûté est observable sur 5 m de haut environ. L’espace de circulation, relativement central, dessert a priori les différentes pièces selon un axe est-ouest. Les résultats de cette campagne ont montré le fort potentiel archéologique du château de Bonneville. Les vestiges sont nombreux et très bien conservés sur une hauteur considérable malgré l’absence de marqueurs de surface. L’extension des investigations au sein de la forteresse permettra à l’avenir d’obtenir une vision plus complète de ce site majeur et d’en proposer une reconstitution fidèle.

[halshs-03821682] Violence and warfare in Medieval Western Islam

Wed, 25/01/2023 - 12:00
Studies bearing on the relationship between religion and violence in Islam are numerous. So are those on Ibn Khaldūn’s theory of the State, which bases the latter’s emergence on the ‘natural’ violence of peripheral tribes. This contribution aims to put the general theory that can be drawn from these studies into perspective by confronting it with some local examples: the Andalusian Taifas, the Almoravid emirate and the Almohad caliphate. These case studies highlight the diversity of forms taken by state violence and warfare in Islamic contexts. The integration of ´seculaŕ or profane patterns in the killing of enemies or in warfare, and the justification of violence sometimes by religion, sometimes by popular wisdom or common sense, contradict the fairly widespread essentialist discourses on the congenital relationship that Islam and violence maintained from the beginning. On the contrary, these processes highlight the complexity and diversity of the discursive justification of physical violence.

[halshs-02046530] Bonne : Église Saint-Nicolas (Bonne, Haute-Savoie)

Sat, 21/01/2023 - 04:35
En janvier 2017, à l’occasion de travaux d’assainissement des maçonneries, les parements internes de l’église Saint-Nicolas à Bonne en Haute-Savoie sont décroutés sur une hauteur variant entre 1.70 et 3.0 mètres. Ces travaux ont été l’occasion accord avec le Service Régional de l’Archéologie et la commune, de réaliser une fouille préventive de sauvetage afin d’étudier un ensemble bâti peu connu. La ville de Bonne, aussi nommée plus localement Bonne-sur-Menoge, se situe dans la basse vallée de la Menoge sous le massif des Voirons à 7.73 kilomètres au sud-est d’Annemasse et à 12 kilomètres au nord-ouest de Bonneville. Localisé sur la rive nord de la rivière Menoge, la petite agglomération se divise une deux espaces bien distincts à savoir Haute et Basse Bonne. Le premier se situe sur un éperon rocheux à 540 m d’altitude environ. Comprenant l’espace castral installé sur un mamelon et le premier bourg, il domine ainsi la vallée et ses proches environs. Des morceaux de fortification sont encore observables à l’emplacement de l’ancien château ainsi qu’autour du molard rocheux. De même, le relief visible de nos jours laisse apparaître les anciens fossés entourant l’excroissance rocheuse. Le deuxième espace correspond à un second bourg. Il est positionné aux pieds du versant sud de l’éperon rocheux et au bord de la rivière à une altitude de 496 m. S’il était fortifié durant le Moyen Âge, il ne reste aujourd’hui plus rien du système défensif ni des trois portes fortifiées desservant les routes principales. D’importants axes routiers, tels que la route menant de la basse vallée de l’Arve à la basse vallée du Chablais ou celle remontant vers la vallée du Giffre, traversaient Bonne. Notre intervention a consisté en la réalisation d’une étude de bâti ainsi que d’une remise en contexte plus large du bâtiment ecclésiastique. Aussi, notre étude s’est limitée à l’emprise des travaux réalisés à l’intérieur de l’église. Quelques observations complémentaires sur l’extérieur de l’édifice ont été réalisées lorsque cela était réalisable afin de vérifier certains éléments présents en intérieur. Bien que limitée en surface, en temps et en moyen, notre étude a permis la mise en exergue de plusieurs états de construction des maçonneries. La première phase de construction met en œuvre un appareil de construction régulier et assisé constitué de moellons de calcaire et de molasse pour les parements ainsi que de pierre de taille en tuf pour les éléments architectoniques. S’il est peu observable, cet état semble correspondre à un bâtiment charpenté à nef unique et abside semi-circulaire. Dans un second temps, une partie du chevet est reconstruit afin de voûter le chœur. Des vestiges d’enduits potentiellement datables du XIVe siècle sont encore observables sur la croisée d’ogives. Entre les XVIe et XVIIIe siècles, le bâtiment se dote de plusieurs espaces adjacents tels que des chapelles, une sacristie et un baptistère. Le manque d’éléments ne nous a pas permis d’affiner cette troisième phase de construction qui est de fait assez large au niveau chronologique. Toutefois, les matériaux employés et leurs mises en œuvre nous a permis de le faire remonter au XVIe siècle au plus tôt tandis que les cadastres nous permis de délimiter la limite avec la phase suivante. Cette dernière a pu être délimitée par l’observation des vestiges et par la comparaison entre la Mappe sarde de 1730 et le cadastre français du milieu du XIXe siècle. À ce moment, l’espace construit au nord est détruit et un nouveau mur gouttereau est construit à son emplacement. De même, le portail est repris en sous-œuvre surement à cause de la démolition précédente. Enfin dans un dernier temps, des reprises au ciment et au béton sont réalisées sur diverses maçonneries et une nouvelle porte est percée dans le gouttereau nord. Les résultats de cette campagne de sauvetage sont pour le moins intéressants, malgré des datations toutes relatives. Aussi, ce bâtiment mériterait une investigation plus approfondie ainsi que des datations absolues pour permettre de saisir au mieux la chronologie de l’édifice. Toutefois, ce sauvetage nous a permis de mettre en avant cinq états de constructions ainsi que des vestiges médiévaux encore méconnus au sein de la commune de Bonne en Haute-Savoie. Aussi, cette opération de sauvetage participe, à son échelle, à la connaissance de l’histoire locale, mais aussi à celle du patrimoine religieux départemental.

[hal-03695474] Note préliminaire à l’édition posthume d’un texte de Charles Allain (1920-2001) sur la route impériale de Marrakech à Rabat-Salé

Fri, 20/01/2023 - 04:42
Présenation d'un texte inédit de Charles Allain (1920-2001), illustré de planches et photographies originales, sur la route stratégique reliant Marrakech à Salé et qui se prolongeait au nord vers le détroit de Gibraltar puis al-Andalus.

[halshs-03938968] Sallanches et son territoire du XIIIe au XVe siècle

Sat, 14/01/2023 - 12:00
Aperçu synthétique des connaissances concernant la ville de Sallanches, dans la vallée de l'Arve, au cours du bas Moyen Âge

Pages